3 conseils pour réussir son business plan
Lors de la création ou de la reprise d’une entreprise, le porteur de projets doit remplir différentes formalités. Pour soutenir une demande de financement et pérenniser son activité, il lui faut également développer un business plan. Ce dernier lui permet de répondre à des enjeux stratégiques sur le plan commercial et financier. Comment le réussir ?
Déterminer des objectifs réalistes pour convaincre
Avant d’ouvrir un commerce ou de démarrer son activité, l’élaboration d’un business plan possède deux grands objectifs. Le premier est de se fixer un but qui définira les valeurs de l’entreprise pour y parvenir. Celui-ci doit être réaliste et, de préférence, innovant. En effet, le second point est de toucher des interlocuteurs externes. Ceux-ci sont majoritairement sollicités pour un soutien financier. Pour cela, il convient de fournir des données chiffrées concrètes.
Être précis et pragmatique dans la prise en charge des différents paramètres
Des charges au chiffre d’affaires généré, la présentation des différents leviers économiques de l’entreprise occupe une place fondamentale dans la qualité de son business plan. Pour cela, de nombreux critères sont à prendre en compte.
- La masse salariale et les charges variables
- Les charges fixes
- Une extrapolation du chiffre d’affaires dégagé
- Les prévisions évolutionnistes du marché et son échelle sur le plan national ou mondial…
À cela s’ajoutent également des tableaux d’amortissement, la mise à disposition de ses propres apports numéraires. Le fait de posséder un local pour sa société ou son commerce indépendant est un atout qu’il convient de notifier, notamment pour son potentiel et sa visibilité.
Une présentation claire, concise et accessible
Bien que l’on s’adresse à des professionnels, l’enchaînement de statistiques et de données inhérentes à tout projet entrepreneurial peut devenir rébarbatif. Il est nécessaire de soigner la mise en page. L’insertion de graphiques, la présence d’une pagination et d’un texte écrit avec clarté sont des éléments indirects qui aident à convaincre son interlocuteur. S’il faut être exhaustif sur l’aspect structurel de son projet et sa portée, les détails techniques ne sont pas essentiels. Le ton doit rester intelligible et concis pour une mise en condition immédiate.