Quelle méthode de gestion de projet choisir ?
Afin d’optimiser son organisation, la gestion de projet se définit selon des processus rigoureux. Pour cela, il est nécessaire d’adopter une méthode, notamment lorsqu’on sollicite une expertise extérieure. Comment peut-on la choisir ? Quelles sont les différentes techniques existantes ?
Les critères de sélection pour sa méthode de gestion
Du concept de processus unifié à l’approche Agile, il existe de nombreuses méthodes pour encadrer un projet. Son choix dépend de spécificités propres à ce dernier, mais également à la structure concernée. Cela passe par la taille de l’entreprise, l’organisation interne ou encore le secteur d’activité. Il convient aussi de définir les objectifs. D’autres facteurs sont à prendre en compte :
- Le budget des opérations à mener ;
- L’identification des contraintes et des leviers d’optimisation (structurels, humains, matériels) ;
- La gestion des risques ;
- La portée du projet et son effectivité à court, moyen ou long terme ;
- Les équipes et le personnel impliqués, comme un ingénieur de projet mécanique ;
- L’adaptabilité du ou des services après l’application de la méthodologie.
Méthode Agile et traditionnelle : deux principes complémentaires
On distingue deux grandes méthodes dans la gestion de projet.
La méthode traditionnelle repose sur la réalisation des tâches. Elle convient à des équipes réduites dans lesquelles l’encadrement se fait par un référent unique. Elle ne nécessite pas une communication fréquente, car la délégation des opérations scinde le projet de manière indépendante.
De nombreuses sociétés de conseil en ingénierie chimie (voir Jening par exemple) ou autres spécialités adoptent aussi la méthode Agile. Comme sa dénomination l’indique, elle entre en jeu si le projet en question impose une grande capacité d’adaptation avec la possibilité d’effectuer des ajustements. Les étapes sont définies sur des périodes de temps courtes pour réagir plus rapidement. Quant à la hiérarchisation, elle reste secondaire pour des projets où les contrôles sont minimes.
D’autres méthodologies envisageables pour l’organisation de ses projets
La méthode adaptive se rapproche du concept Agile. Toutefois, la teneur du projet et les objectifs peuvent intégrer des variables afin d’obtenir une valeur ajoutée maximale lors de son aboutissement. En revanche, la date butoir et le budget ne sont pas modifiables.
On peut également s’attarder sur la méthode en cascade qui suppose une interdépendance avancée entre les différents partis et les tâches à accomplir. On distingue des objectifs communs et d’autres spécifiques à chaque équipe. Pour cette méthode, la communication reste essentielle. S’il est possible d’agrandir les groupes d’action, la chronologie et le respect des délais présentent un rôle fondamental durant tout le processus de mise en œuvre.